Uno, Jenga, Twister, etc. : faire des maths en s’amusant grâce aux jeux que l’on a déjà à la maison

Additions, soustractions, multiplication, etc. : la répétition aide à acquérir des automatismes et à gagner en vitesse de calcul. Oui, mais répéter peut rapidement devenir fastidieux et barbant.

Alors, jouons ! Le jeu permet de s’exercer tout autant, le plaisir de jouer en plus !

Pour cela, vous avez la possibilité de concevoir vos propres jeux, d’acheter des jeux de société (comme ceux mis en avant sur le blog de 6foisplus) ou bien de détourner les jeux que vous avez déjà !

Voici quelques idées pour s’exercer au calcul mental ou réviser sa géométrie en s’amusant, juste avec des jeux que l’on a déjà à la maison !

S’affronter à la Bataille pour faire des additions, des soustractions ou des multiplications

Pour s’exercer aux opérations que l’on apprend à l’école primaire, il suffit de jouer à la Bataille. Prenez, par exemple, un jeu de cartes classique et enlevez les figures (rois, dames, valets). Indiquez à votre enfant que l’As vaut “1” et distribuez les cartes comme si vous alliez jouer à la Bataille. Si votre enfant ne connaît pas encore ses tables de multiplication, proposez-lui d’axer le jeu sur les additions ou bien les soustractions.

Une fois les cartes distribuées, chacun des deux joueurs prend, en même temps, la première carte de sa pile sans la regarder et la pose sur la table. À ce stade, comme lors d’un jeu de Bataille, il y a donc deux cartes posées face visible. Les joueurs doivent alors donner le résultat (de l’addition, de la soustraction ou bien de la multiplication) le plus rapidement possible, sans se tromper, et avant leur adversaire. 

Le premier joueur qui donne le bon résultat remporte les cartes. Si le résultat est faux, c’est son adversaire qui les récupère. Le gagnant est celui qui a le plus de cartes quand plus personne n’a de cartes de jeu en main.

Apprendre et réviser les compléments à 10 avec un jeu de Uno

Conservez uniquement les cartes chiffres, de 1 à 9, et enlevez toutes les autres. Ensuite, sélectionnez 10 paires de cartes, une paire étant constituée de deux cartes dont la somme fait 10 (1 et 9, 2 et 8, 3 et 7, 4 et 6, 5 et 5 sont par exemple des paires qui peuvent être sélectionnées quatre fois), peu importe la couleur. 

Mélangez puis disposez les cartes face cachée sur une table, de façon ordonnée (par exemple en disposant les cartes en lignes et en colonnes). Comme lorsque vous jouez à un jeu de memory, retournez deux cartes. Si leur somme fait 10, récupérez-les puis rejouez. La main passe à l’adversaire lorsque la somme des deux cartes retournées ne fait pas 10. La partie se termine lorsqu’il n’y a plus aucune carte à retourner. Chaque joueur compte ses cartes ou bien ses paires. Celui qui a le plus grand nombre de cartes ou de paires gagne !

Le site « E is for Explore » propose une règle légèrement différente : disposez les cartes face cachée. Chaque joueur retourne deux cartes lors de son tour. Si la somme des deux cartes est égale à 10, il remporte les cartes. Les deux cartes manquantes sont alors remplacées par deux cartes de la pioche. Le jeu prend fin quand il n’est plus possible d’obtenir des sommes égales à 10. Celui qui a le plus de cartes remporte la partie !

Réviser ses tables de multiplication avec un Jenga

Utilisez un marqueur pour écrire des multiplications sur chacune des 54 pièces d’un jeu de Jenga standard ou bien collez, sur chaque pièce en forme de bloc, une étiquette avec une multiplication à résoudre. 

Les joueurs empilent d’abord tous les blocs dans une tour, puis retirent, à tour de rôle, un bloc à la fois. Le but du jeu est de retirer les pièces une par une sans que la tour s’effondre. La particularité de cette version est que chaque joueur doit réussir à donner le bon résultat de la multiplication pour conserver le bloc récupéré. Lorsque la tour finit par s’écrouler, le joueur qui a le plus de blocs gagne.

S’exercer au calcul mental avec un jeu de l’Oie

Cette idée est inspirée du jeu MultiplicaBoost. Pourquoi simplement additionner les points des dés quand on peut utiliser ces dés pour faire d’autres types de calcul ? 

Dans ce jeu, le joueur dont c’est le tour lance deux dés à 6 face (ou bien à 10 faces selon le niveau de jeu préalablement défini pour lui). Il fait ensuite la somme ou bien la multiplication des points indiqués par les deux dés (une règle qu’il faut préalablement fixer), avant d’additionner le chiffre des dizaines et celui des unités (s’il s’agit d’un nombre à deux chiffres), afin de faire progresser son pion d’autant de cases.

L’idée est donc d’adopter, ici, ces règles pour le jeu de l’Oie que vous avez peut-être chez vous, afin de déplacer les pions de chacun sur les 63 cases réparties en spirale.

Apprendre les formes géométriques avec un Twister

Nous vous proposons ici de conserver les règles. À quelques détails près… 😜 

Sur le disque en carton utilisé pour indiquer les consignes à respecter, notez les différentes formes géométriques que vous connaissez (carré, rectangle, triangle, triangle rectangle, losange, trapèze, cercle, etc.) ainsi que quelques définitions si vos enfants sont assez grands pour en comprendre le sens (forme avec un angle droit, forme avec au moins trois angles droits, forme à trois côtés, forme qui peut se composer à partir d’au moins deux triangles, etc.). (Quelques post-it découpés habilement permettront de masquer les inscriptions initiales).

Sur des demi-feuilles dessinez ces formes puis scotchez ces demi-feuilles sur les cercles de couleurs du tapis. En tout, il vous faudra 24 demi-feuilles dessinées, peu importe s’il y a des redondances. Il n’y a plus qu’à faire tourner la roue et jouer ! La roue tombe sur “main gauche triangle”, le joueur dont c’est le tour devra poser la main sur un triangle. Au tour suivant c’est “pied droit sur “forme qui dispose d’un angle droit” : le joueur pourra poser son pied droit sur un carré, un rectangle, ou un triangle rectangle, à lui de choisir !

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